Créé en 2015 par la technopole Bordeaux Unitec et le pôle Aquinetic, l’accélérateur de start-ups La Banquiz accompagne des projets liés à l’open source et aux technologies libres. Basée à Pessac, la structure s’est d’abord installée à Pau, puis à La Rochelle et à Poitiers avant de s’ancrer cette année à Mont de Marsan. Ses co-fondateurs, Alain Rousset, président du Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine et d’Unitec et François Pellegrini, président d'Aquinetic viennent de démarrer un appel candidatures pour sélectionner des start-ups des technologies du libre en Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes. Cet appel a été lancé avec le soutien d’Hélioparc (Pau), de La Rochelle Technopole, du C.E.I (Centre d’entreprises et d’innovation) Poitiers, de la Fabrik (Mont-de-Marsan) et du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.
Le programme proposé par l’incubateur vise à accompagner des start-ups de l’open source qui doivent passer en 9 mois, du stade de l’idée à celui de business model pérenne. Pour cela, la Banquiz se décline sous la forme de promotions limitées en nombre où les start-uppers partagent leurs expériences au sein de bureaux communs quel que soit leur niveau d’avancement. Chaque porteur de projet est accompagné individuellement et collectivement par des spécialistes qui les aident à élaborer leur business plan, à rechercher des financements, etc.
27 entreprises et une centaine d'emplois créés
Chaque année, les start-ups de l’open source sélectionnées sont accueillies dans un même lieu. Parmi celles-ci, on trouve Ekylibre, une solution de gestion intégrée pour le monde agricole, Newmips , un bot de génération d’applications de gestion, ainsi que Prof en Poche, un dispositif de soutien scolaire en ligne par visioconférence et messagerie instantanée. Durant les quatre dernières année, 11 promotions de start-ups ont été accueillies par La Banquiz à Pessac, Pau, La Rochelle et Poitier. A l’arrivée, 30 projets ont été sélectionnés et 27 entreprises ont ainsi pu être immatriculées au Registre du commerce et des sociétés. L’accélérateur a également permis de générer une centaine d’emplois en Nouvelle-Aquitaine et contribué à lever 3M€ de fonds publics et privés.