A l'occasion de son Printemps, l'USF (club des Utilisateurs de SAP Francophones) a publié un rapport d'activité. Ce qui est banal dans la plupart des associations est ici une première en 23 années d'existence. Ce rapport permet de mesurer le dynamisme d'un club d'utilisateurs totalement indépendant qui a su, dans le passé, être vindicatif pour défendre les intérêts de ses membres.
Si, aujourd'hui, les relations entre l'USF et SAP sont apaisées, le club francophones participe activement aux différents programmes internationaux d'influence et de collaboration mis en oeuvre avec les autres clubs nationaux suite à la guerre de la maintenance. Ce programme d'influence s'est ainsi matérialisé récemment pour régler une crise franco-française : SAP ne parvenait pas à fournir une importante évolution pour générer une nouvelle déclaration sociale, la N4DS, remplaçante de la DADS-U. Bien que l'affaire soit franco-française mais grâce à l'intervention vigoureuse de l'USF, SAP a créé une cellule de crise, augmenté les ressources allouées à cette évolution obligatoire du progiciel et est intervenu auprès des clients.
Un poids considérable dans l'écosystème SAP
SAP peut-il, en effet, se fâcher avec 73% des entreprises du CAC 40, 54% de celles du SBF 120 et 50 administrations ou établissements publics ? C'est là le poids, devenu considérable, de l'USF qui rassemble 2800 membres issus de 450 entreprises et administrations, dont de plus en plus de PME depuis la création de commissions régionales. Le club affiche ainsi 14% de taux de croissance annuel.
Ses 60 bénévoles et 5 salariés permanents assurent 120 réunions par an pour plus de 3500 participants. Des événements nationaux (voire internationaux) comme le Printemps ou la Convention sont soutenus par 85 sponsors. Les 45 commissions et groupes de travail rassemblent 2000 participants chaque année. Les groupes de travail produisent régulièrement des livres blancs ou, en version réduite, des notes de conjoncture, publiés à l'attention des adhérents. Une étude commune avec le Cigref a abouti à un document de référence sur les pratiques commerciales de SAP, un guide indispensable avant de négocier un contrat avec l'éditeur. La participation aux événements, groupes et commissions de l'USF vise autant au partage d'expériences à visée pratique rapide qu'à l'acquisition d'une véritable culture professionnelle ou bien à la création d'un réseau relationnel toujours utile.
Les régions et les bases de données au coeur de l'activité 2012
En 2012, l'USF a poursuivi sa politique d'implantations régionales. La commission Grand Ouest avait ouvert le bal en 2010, suivie de Grand Est en 2011. 2012 a donc été l'année du Grand Sud Ouest. 27 entreprises membres de l'USF s'y sont réunis. Surtout, l'USF a créé une commission d'un genre un peu particulier, celle consacrée aux bases de données. Il s'agit bien sûr de couvrir Hana ou MaxDB, les produits issus du rachat de Sybase (IQ, Adaptive Server...) mais aussi ceux d'éditeurs tiers utilisés avec les progiciels SAP. La « démystification » d'Hana a été promise pour 2013 à l'occasion d'une note de conjoncture.
Il est dommage que les autres clubs d'utilisateurs ne montrent pas une telle activité.
L'USF publie son premier rapport d'activité
Pour la première fois, le club des Utilisateurs de SAP Francophones publie un rapport d'activité. Il mesure le dynamisme de l'association pour la première fois en 23 ans d'existence.