L'open source poursuit sa progression dans l'administration
Selon le cabinet d'étude et de conseil Markess, l'administration française va consacrer 9 % de son budget informatique au logiciel libre en 2006. Ce chiffre devrait progresser de 10 % en 2007.
Selon Markess International, l'administration française consacrera 9 % de son budget informatique à l'open source en 2006 - « des développements ou des plates-formes [...] charges de personnel incluses » -, contre 6 % en 2005.
Dans un communiqué, le cabinet d'étude et de conseil précise son analyse. Selon lui, l'administration centrale sera particulièrement impliquée avec 14 % de son budget consacré à l'open source, contre 10 % l'an passé. « Les établissements publics indépendants devraient afficher un budget stable de 12 % ». Les administrations locales paraissent particulièrement en retrait avec une moyenne de 7 % seulement pour les mairies et structures intercommunales, autant que pour les conseils généraux et régionaux. Toutefois, les conseils généraux n'ont consacré que 4 % de leur budget informatique à l'open source en 2005.
Markess attribue cette motivation des administrations françaises à adopter l'open source aux « contraintes budgétaires, la mutualisation, le souci d'indépendance et l'interopérabilité. »
Les disparités sont néanmoins importantes en fonction des domaines d'exploitation : « le domaine applicatif et des solutions serveurs sont cité pour respectivement 81 % et 79 % des administrations interrogées »; « 54 % des administrations utilisent au moins un outil open source » dans le domaine des réseaux et de la sécurité; les outils d'ingénierie et de développement open source sont présents dans 46 % des administrations. Dans cette catégorie, Markess compte les environnements de développement et les langages.
Linux est utilisé sur les serveurs de 76 % des administrations qui ont recours à l'open source. MySQL est installé chez 73 % d'entre elles tandis que SPIP et OpenOffice affiche un taux d'adoption de 23 % et de 65 %, respectivement.