L'intelligence ambiante au menu des élèves-ingénieurs de l'Isep
Un marché naissant, qui a déjà suscité 7 milliards d'euros d'investissement en R&D au sein de l'Union européenne, ne peut laisser indifférent les écoles et universités préparant les futurs cadres. A la croisée de l'informatique, de l'électronique et des télécoms, l'Isep (Institut supérieur d'électronique de Paris) prend ses marques dès à présent pour ajouter, à la rentrée 2007, un cursus dédié à l'intelligence ambiante en option de troisième année (parmi les sept options proposées au choix des élèves, dont cinq enseignées en anglais, et en collaboration avec cinq autres écoles d'ingénieurs).
Au delà du déferlement médiatique autour des technologies de RFID, la notion d'intelligence ambiante fait allusion aux multiples composants électroniques interconnectés et autonomes, implantés dans note environnement quotidien (automobiles, bâtiments, routes) qui interviennent dans les domaines de la prévention (incendies, accidents), l'assistance (guidage, contrôle à distance), la logistique. Un fort essor des applications sous cette bannière est attendu dès 2010 dans les domaines des transports, de la santé, de la communication, de la sécurité civile, de la domotique.
Première du genre, du moins jusqu'à ce jour, l'option de l'Isep fera large place aux projets (quatre dans l'année) et études de cas, comme celle déjà mise en place pour l'approche des systèmes embarqués avec des professionnels de Astrium, Peugeot, Renault et Thales, ou pour l'intégration de systèmes et le management de projet (enseignée en anglais). Au total, une option de dernière année de cycle d'ingénieur représente 350 heures de cours et de projets, suivies d'un stage de cinq mois minimum.