Les représentants des informaticiens qui travaillent pour le ministère de l'Education nationale s'inquiètent pour leur avenir. Vendredi dernier, une délégation des fédérations SNPTES-UNSA (syndicat national des personnels techniques de l'enseignement supérieur et de la recherche), FSU, CFDT, CGT et CFDT a été reçue par le conseiller social de Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, pour demander le retrait d'un projet qui pourrait conduire à des suppressions de postes.
Baptisé Schéma directeur des infrastructures (SDI), ce système porte sur la restructuration des services informatiques existant dans chaque rectorat. « Le projet ramènera de 30 à 10 le nombre de centres de services informatiques qui existent actuellement, évalue Daniel Juraszek, secrétaire académique du SNPTES. Nos revendications portent sur le retrait du schéma directeur des infrastructures, l'arrêt des restructurations de services, des redéploiements et des suppressions de postes, ainsi que sur le maintien de l'informatique de proximité. » Environ 2 000 informaticiens sont employés par le Ministère de l'Education nationale.
Pour l'heure, l'administration est restée sourde aux demandes des représentants syndicaux. Ces derniers rappelleront donc leurs revendications début juillet au conseiller social du ministre. En attendant, ils prévoient de déposer un préavis de grève pendant la période du baccalauréat, examen au cours desquels les informaticiens sont très sollicités.
L'informatique de l'Education nationale sous la menace d'une restructuration
Le Ministère emploie environ 2 000 informaticiens. Un projet concernant le système d'information pourrait conduire à des réductions d'effectif.