Le 15 octobre 2018, la région Île-de-France avait présenté dans le cadre de son plan IA 2021 15 mesures phares destinées à faire de ce territoire la capitale de l’intelligence artificielle en Europe. A l’occasion du premier anniversaire de ce programme, la région et ses partenaires annoncent le lancement de deux mesures visant à renforcer l’attractivité du territoire dans ce domaine. Pour lever les freins qui se posent aux PME et ETI dites « traditionnelles » dans leur accès à ces technologies, la région mettra en place le Pack IA, un parcours d’accompagnement. Cet outil de diagnostic se compose d’une brique de conseil personnalisé pouvant aller jusqu’à la mise en production pérenne de la solution d’intelligence artificielle identifiée. Objectif : Permettre à 100 entreprises par an d’accroître très rapidement leur compétitivité en recourant à l’IA.
Dans le même temps, trois concours dotés chacun d'1M€ porteront sur les apports de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé, de l’industrie et du sociétal. Ils s’adressent en particulier aux startups et PME, françaises et européennes, associées entre elles ou avec des laboratoires de recherche, déjà établis ou ayant un projet d'implantation à court terme en Île-de-France. Pour cette première édition du challenge, Michelin et la SNCF, en collaboration avec la chaire CMLA (Centre des mathématiques et de leurs applications) regroupant l'ENS Paris-Saclay et l'Ensiee mettront leurs données à disposition des candidats.
Des thématiques proposées par la SNCF et Michelin
Cette année, les thématiques porteront sur la reconnaissance et la prévision de l'état d'usure de pneus (problématique soutenue par Michelin) et sur la prévision en temps réel de l'affluence et du trafic voyageurs en gare (sujet lancé par la SNCF). Pour chacune de ces questions une base de données qualifiée et de volume conséquent sera mise à disposition des candidats aux challenges. Afin de mettre en œuvre ces challenges, la région s'appuie sur un partenariat avec la plateforme Codalab, avec le soutien d'Atos et de l'Université Paris Sud.