Depuis longtemps, les détracteurs de l'Icann critiquent la transparence de l'organisation. Les responsables de l'Icann s'en défendent, mais ils reconnaissent que toute l'information qu'ils produisent peut être diffusée sur le site Internet de l'organisation. Ils espèrent donc que myIcann va inciter le public à participer davantage à la vie de l'organisation.
Faciliter le partage d'informations
Selon Denise Michel, vice-président de l'Icann, attachée au CEO de l'Icann Chehadé Fadi, le site Icann.org « abrite une quantité phénoménale de contenus dans plusieurs langues, et de nombreux groupes discutent de sujets identiques ou similaires », comme l'a écrit dans un mail. « Ce n'est donc pas toujours évident de trouver le dernier rapport, la correspondance, les notes de réunion, etc, sur un sujet particulier ». Pour trouver ce que l'on cherche sur Icann.org, il faut «beaucoup de requêtes et de clics», a ajouté Denise Michel, qui a supervisé le développement de myIcann.
Le service de messagerie est la première fonctionnalité disponible dans myIcann, mais l'organisation prévoit d'ajouter d'autres fonctionnalités, notamment des outils de collaboration communautaire et un tableau de bord personnalisé. « Nous avons volontairement livré MyIcann en version bêta pour encourager le public à nous dire quelles caractéristiques et sujets ils souhaitent pouvoir y trouver », a ajouté Denise Michel. Dans la page d'accueil de myIcann, un lien oriente les utilisateurs vers un espace où ils peuvent soumettre leurs commentaires. « Le site myIcann propose des informations en plusieurs langues. Il est accessible en version mobile, et peut tourner sur des services à faible bande passante », a encore précisé l'Icann.