Un juge néo-zélandais a estimé ce mercredi que Kim Dotcom, le fondateur du site de partage de fichiers Megauplad, pouvait être extradé vers les États-Unis. Au pays de l’oncle Sam, lui et trois de ses collaborateurs encourent une peine maximale de 20 ans de prison sur les accusations de racket et de blanchiment d’argent. Le juge Nevin Dawson du tribunal d’Auckland a déclaré que les USA avaient réuni des preuves accablantes à l'encontre du prévenu. Cette décision pourra faire l’objet d’un appel. « La justice n’a pas été rendue aujourd’hui », a commenté dans un tweet Ira Rothken, l'avocat de Kim Dotcom.
La ministre néo-zélandaise de la Justice Amy Adams, qui devra statuer sur la poursuite de la procédure d’extradition, n’a pas voulu commenter la décision de justice en faisant référence à la possibilité de faire appel.
Début 2012, la justice américaine avait déposé auprès de la Nouvelle-Zélande une requête d'extradition à l'encontre de Kim Schmitz, alias Kim Dotcom, le fondateur du site de téléchargement Megaupload, et de trois de ses collègues, accusés par les Etats-Unis d'avoir constitué une entreprise permettant de pirater en ligne des contenus protégés par copyright. Les quatre hommes avaient été arrêtés à Auckland le 20 janvier 2012.