Au Royaume-Uni, aussi, le vote électronique montre de graves défaillances. Les critiques reposent toujours sur le sacro-saint concept de boîte noire dont la fiabilité des résultats est telle qu'il est impossible de pouvoir la vérifier.
C'est la conclusion de l'association The Open Rights Group, qui a remis un rapport à l'administration britannique à la suite des élections de mai dernier. Celle-ci a répondu attendre le 3 août, date à laquelle sa propre commission lui remettra son rapport dans le grand calme politico-estival. Elle n'aura pourtant d'autre choix que de constater les situations ubuesques relevées en Ecosse.
Rappelons que l'Italie n'a toujours pas fini de recompter les bulletins des élections législatives d'avril 2006. Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, est soupçonné d'avoir transformé des bulletins blancs en bleu par l'entremise d'un logiciel utilisé dans la centralisation des résultats.
Une certitude, le vote électronique ne fait gagner ni temps, ni confiance.
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