Christine Lagarde, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, a réalisé une communication sur la politique publique d'intelligence économique lors du Conseil des Ministres du 8 décembre 2010. Cette communication n'apporte, sur le fond, rien de vraiment nouveau par rapport aux principes défendus depuis sa nomination en début d'année par Olivier Buquen, le délégué interministériel à l'intelligence économique. Par contre, sur la forme, elle marque une étape dans l'engagement de l'Etat sur le sujet.
« Cette intervention solennelle officialise la stratégie, ce que l'on va faire et ce que l'on ne fera pas, en faisant intervenir le plus haut niveau de décision possible, le gouvernement » se réjouit Olivier Buquen. Celui-ci est directement rattaché à la Présidence de la République mais une communication en conseil des ministres doit être portée par un ministre.
Une note vraiment succinte...
Tout d'abord, l'intelligence économique est identifiée comme une partie intégrante de la politique économique de l'Etat. La stratégie se déploie sur trois axes : une veille informationnelle générale sur tout ce qui pourrait défier les intérêts de la France ; le soutien à la recherche et aux intérêts commerciaux français à travers le monde ; et enfin un soutien aux entreprises. Mais, clairement, l'Etat délimite de cette façon ce qu'il fera et, par conséquent, ce qu'il ne fera pas. Ainsi, il ne faut attendre d'une officine publique quelconque qu'elle fasse le travail que chaque entreprise doit opérer pour son propre compte. Enfin, la place de la délégation interministérielle à l'intelligence économique se voit renforcée par l'affirmation de la nécessité pour toutes les administrations, les préfets et, à l'étranger, les ambassadeurs, de collaborer avec elle.
« Cette intervention solennelle officialise la stratégie, ce que l'on va faire et ce que l'on ne fera pas, en faisant intervenir le plus haut niveau de décision possible, le gouvernement » se réjouit Olivier Buquen. Celui-ci est directement rattaché à la Présidence de la République mais une communication en conseil des ministres doit être portée par un ministre.
Une note vraiment succinte...
Tout d'abord, l'intelligence économique est identifiée comme une partie intégrante de la politique économique de l'Etat. La stratégie se déploie sur trois axes : une veille informationnelle générale sur tout ce qui pourrait défier les intérêts de la France ; le soutien à la recherche et aux intérêts commerciaux français à travers le monde ; et enfin un soutien aux entreprises. Mais, clairement, l'Etat délimite de cette façon ce qu'il fera et, par conséquent, ce qu'il ne fera pas. Ainsi, il ne faut attendre d'une officine publique quelconque qu'elle fasse le travail que chaque entreprise doit opérer pour son propre compte. Enfin, la place de la délégation interministérielle à l'intelligence économique se voit renforcée par l'affirmation de la nécessité pour toutes les administrations, les préfets et, à l'étranger, les ambassadeurs, de collaborer avec elle.