A la prochaine rentrée académique, l’Essec Business School accueillera une spécialisation axée sur la numérisation des processus en entreprise. Son nom officiel ? « Managing digital transformation & innovation ». Pour lancer ce cursus professionnalisant, qui s’intègre dans le master spécialisé « Strategy & Management of International Business » (SMIB), l’école de commerce s’est jointe à la fondation d’entreprise du groupe Renault. L’objectif est de former des jeunes déjà diplômés sur différentes thématiques comme les données clients ou la transformation numérique de la supply chain, des services et de la production. Le tout dans un contexte multiculturel, puisque les 15 à 18 étudiants choisis chaque année pour constituer la promotion seront boursiers et sélectionnés par les deux partenaires dans un réseau d’universités françaises et étrangères.
Pour ce projet, la fondation Renault s’est engagée sur plusieurs points : financement des frais de scolarité et de couverture sociale, bourse mensuelle pour les frais d’hébergement et de restauration, organisation d’un voyage d’études en Europe et d’un séminaire de découverte du groupe automobile français, ainsi que participation aux frais de transport entre le pays d’origine et le campus. Pour postuler, les candidats doivent entre autres conditions avoir moins de 35 ans et avoir validé un master 2 (ou un master 1 avec 3 ans d’expérience professionnelle).
Priorité aux universités partenaires de la fondation Renault
Les étudiants issus de l’une des universités partenaires de la fondation Renault (Algérie, Brésil, Chine, Corée du Sud, France, Inde, Japon, Liban, Maroc, Roumanie Russie ou Turquie) sont prioritaires. « Ce partenariat est pour nous une occasion unique d’offrir à nos étudiants la possibilité d’enrichir leurs compétences, au-delà du management international, en management technologique, digital et sur les questions de mobilité, ce qui participe à faire d’eux les leaders de demain dans leurs organisations. Avec la Fondation Renault, nous avons construit un parcours unique qui se nourrit de plusieurs volets : managérial, sociétal, économique, entrepreneurial, et digital », s’est enthousiasmé Felix Papier, directeur général adjoint de l’Essec.