Simplon, une école qui forme gratuitement des personnes en reconversion professionnelle ou éloignées de l’emploi aux métiers du numérique poursuit ses initiatives pour démultiplier les compétences autour de technologies porteuses. En réussissant une levée de 12 millions d’euros en avril dernier, l’établissement compte développer en France et à l'international ses centres de formation, investir dans la conception de nouveaux référentiels, et étoffer ses offres en proposant des formules basées sur l’apprentissage ou sur l’alternance. C’est dans ce contexte que le secrétaire d’état chargé du Numérique Cédric O a inauguré ce jour une école de code supplémentaire installée à Montreuil en Seine-Saint-Denis, ville où le siège social de Simplon se trouve.
Cette implantation située dans le département du 93 constitue la première pierre d’un programme national qui permettra à l’entreprise de déployer des apprentissages et des formations au code labélisées Grand Ecole du Numérique et accessibles à tous. « Aujourd’hui, dans le numérique de nombreux postes sont à pourvoir notamment dans les start-ups qui, par leur croissance, créent tous types d’emplois et recherchent des profils de tous horizons », a déclaré le secrétaire d’état au Numérique Cédric O dans un communiqué à l'occasion de ce déplacement. « Simplon par ses formations innovantes et inclusives permet à tous les talents d’accéder à l’emploi, a-t-il ajouté.
60% de non bacheliers formés au code
Depuis sa création en avril 2013, Simplon a formé 60% de personnes de niveau inférieur ou égal au baccalauréat aux technologies du numérique. L’établissement fondé par Frédéric Bardeau accueille désormais plus de 6 000 candidats par au travers de son propre réseau d’écoles ou en partenariat, en France dans les quartiers populaires, en milieu rural ou en Outre Mer, et à l'étranger (Europe, Moyen Orient et Afrique). Outre l’apprentissage du code, l’école a décidé d’aller plus loin avec des contenus axée sur des technologies porteuses, telles que l’IA ou la blockchain, via des partenariats avec des entreprises comme Microsoft ou Futurs.io. Elle revendique un taux de sortie positive en emploi, en entrepreneuriat ou en reprise d'étude de 73% dans les 6 mois qui suivent la fin de la formation.