« Notre ambition est de créer un leader de la confiance sur le marché du numérique ». C'est ainsi que Laurent Briziou, le président d’Exaegis, explique la logique qui a amené la société qu’il a fondée en 2011 à racheter le cabinet d’études indépendant Markess le 28 mai. Ce dernier devient ainsi Markess Exaegis et il est désormais piloté par Roman Revel en tant que directeur des opérations. Sylvie Chauvin, qui a créé Markess en 2011, accompagnera de son côté la transition pendant les deux années à venir.
Au regard des activités respectives de ces deux sociétés, les synergies qui peuvent découler de leur rapprochement ne sautent pas d’emblée aux yeux, bien qu’elles existent. La plus grosse partie de l’action d’Exaegis repose en effet sur deux piliers, en commençant par la notation des offreurs de services IT (ESN, infogéreurs, éditeurs SaaS) proposant des contrats pluriannuels. S’y ajoute la fourniture d’une garantie opérationnelle qui assure les clients finaux ou les sociétés de financement contre les risques de défaillance des entreprises qu’Exaegis a jugées fiables. Markess, de son côté, se spécialise dans l’analyse des marchés et des stratégies de transformation digitale des entreprises et des administrations. Le cabinet mène des études adhoc ou mutualisées et fournit des conseils à certains de ses clients.
Apporter une dimension macro-économique aux notations
« Les compétences de Markess en matière de recherche et d’analyse de marché vont nous permettre de renforcer la petite activité de publication d’études que nous menons depuis 2014 », explique Laurent Briziou. Le savoir-faire du cabinet d’études va également permettre à son nouveau propriétaire d’ajouter une dimension macro-économique aux notations qu’il attribue aux offreurs de services IT. Il va également être exploité pour surveiller tous les « signaux faibles » qui permettent d’anticiper des défaillances d’entreprises. Enfin, Exaegis compte aussi sur son rapprochement avec Markess pour développer son activité consistant à référencer des sociétés innovantes pour le compte de grandes entreprises.