Le 25 janvier, Cyril Vart, vice-président exécutif de l'agence d'innovation Fabernovel, spécialisée dans la transformation numérique et la création de produits et services numériques, accompagné de Paulo Baptista, directeur EMEA de l'éditeur Zuora et de Jean-Christophe Désire, DSI des cinémas Pathé Gaumont, a présenté une étude sur la « netflixization » de l'économie, en référence à la plateforme de vidéo à la demande sur abonnement Netflix.
Cyril Vart a d'abord rappelé les origines du modèle d'abonnement, né au 17e siècle dans l'édition anglaise. Historiquement, l'abonnement se définit comme « un contrat entre un fournisseur et son client pour la livraison régulière ou la mise à disposition de produits/services en échange d'un paiement régulier et forfaitaire ». En France, après le pionnier France Loisirs en 1970, des entreprises comme France Télécom ou les instituts de beauté Body'Minute ont proposé des offres sur abonnement dès les années 90, alors que des pure players comme Salesforce (né en 1999) voyaient le jour aux États-Unis. Au cours des années 2000-2010, le modèle s'est développé, avec la naissance du service de livraison gratuite Amazon Prime en 2005, de la plateforme de streaming musical Spotify en 2006, de Netflix en 2007 et des premiers services de box découverte mensuelle. Le mouvement a poursuivi son accélération dans la décennie suivante, avec la bifurcation progressive de l'industrie du logiciel vers le SaaS et un nombre toujours plus grand de secteurs expérimentant l'abonnement. « Le succès de Netflix a aussi permis d'éduquer les investisseurs et analystes financiers sur le modèle économique », souligne Cyril Vart.
L'abonnement, un modèle économique résolument moderne
Dans un contexte de « netflixization » de l'économie, de plus en plus de secteurs se tournent vers un modèle d'abonnement. Une étude réalisée par Fabernovel pour l'éditeur Zuora retrace l'évolution de ce modèle, analyse ce qui change par rapport aux modèles économiques traditionnels et propose des clefs pour l'adopter avec succès.