KPF a terminé l'année 2009 avec un chiffre d'affaires de 10,2 millions d'euros (ME). En croissance de 3% si l'on tient compte du rachat de Datig Consulting, mais légèrement négatif au plan organique. Une année de transition. La société n'a pas subi la crise économique, sauf sur son activité de consulting ou sur l'informatique industrielle. Le coeur de métier, l'activité d'intégration sur SAP a bien résisté.
« Nous avons pris un an de retard sur nos projets, mais maintenant, et dès fin 2009, nous avions repris notre plan de marche » souligne Philippe Savoye, directeur général adjoint du groupe chargé des opérations. Une direction commerciale a été créée pour pousser les nouvelles orientations. « Notre objectif est d'arriver à 12 ME de chiffre d'affaires, pour cela nous avons mis en place plusieurs dispositifs ».
« Le plus important, c'est la création d'une activité fonctionnelle autour de SAP. Jusqu'alors nous étions essentiellement grands comptes (Airbus, L'Oréal, Safran, Areva etc...). Un grand compte nécessite plusieurs approches, techniques ou fonctionnelles. Dans un « petit » grand compte ou une grosse PME, notre nouveau marché, il faut être global, à la fois technique et fonctionnel. Nous avons doncformalisé une offre en tant que telle pour ce mid market".
Lancement d'une offre Tierce maintenance exploitation
KPF va donc gagner ce nouvel axe client et développer pour cela une approche plus globale. De plus, il lance une offre Tierce maintenance exploitation (TME), toujours à destination des grandes PME. Il recherche un partenaire hébergeur pour l'accompagner sur cette nouvelle offre. KPF va également relancer son activité Actinux, dans l'open source.
Dernière forme de rééquilibrage, en région, où KPF souhaite se renforcer en Ile-de-France. Historiquement, en effet, KPF s'est créée avec des filiales régionales (KPF Lille, sud-est, sud-ouest, Ile-de-France) qui assurent de grands contrats : Lille pour Arcelor, Grenoble pour Areva, Toulouse pour Airbus. Dans le cas de KPF, le rééquilibrage régional consiste donc à se renforcer en Ile-de-France où le chiffre d'affaires représente 33% de celui du groupe, contre 25 % un an auparavant et doit atteindre les 40% fin 2010, 50% dans deux ans. Un rachat n'est pas exclu dans une région où il est encore peu présent, comme le grand ouest.