LMI : Pourquoi avoir lancé l’IT Tour ?
Jean Royné : Lancé en 2012, ce Tour de France des informaticiens est né pour plusieurs raisons. Tout d’abord, nous avions envie d’aller à la rencontre de nos lecteurs. Paris n’est pas la France, et si nous réalisons plus de 20 conférences à Paris, il était grand temps de traverser le périphérique et d’organiser ce même type de rendez-vous en région ! Rien ne remplace le terrain pour être sûr d’être toujours en phase avec les besoins et les attentes des informaticiens français. C'est un plus pour nous, nous sommes le seul éditeur de presse professionnelle nationale à aller ainsi au-devant de nos lecteurs à travers toute la France et sous une forme qui facilite les échanges sans langue de bois. Je crois que ça se ressent dans les contenus que nous offrons.
Alors même si cela demande de l’énergie, un gros travail de préparation de la part de la rédaction et de nos équipes marketing pour proposer un programme qui répondent aux attentes des 70 à 80 DSI invités par ville et cela dans 7 villes étapes, nous reprenons la route chaque année avec enthousiasme.
Qu’est-ce qui motive un décideur IT à participer à ces matinées-débats ?
C'est d'abord la possibilité en une matinée d’avoir une veille plutôt complète des principaux enjeux et évolutions de son métier à partir d'un panorama dressé à travers 5 ateliers thématiques organisés autour d’un jeu de questions/réponses entre deux journalistes de la rédaction et les 4 à 5 DSI invités en tant que Grands Témoins de la matinée.
Nous insistons sur un dialogue basé sur le refus total de la langue de bois, qui nourrit un débat ancré au sol afin de mieux comprendre comment s’opèrent les choix technologiques dans leurs entreprises, mieux cerner par exemple la relation avec les métiers à l’heure de la transformation numérique. Ces matinées sont là aussi pour faire la part des choses entre le discours marketing des marques et les vraies avancées technologiques.
C'est un programme plutôt dense proposé dans chacune des sept villes étapes avec à chaque fois 70 à 80 professionnels présents. Un format qui facilite la participation du public à travers de nombreuses questions et réactions au cours des ateliers et c’est le but.
Ces matinées, très riches en contenus, sont aussi l’occasion pour un responsable informatique de sortir la tête du bureau, de se retrouver avec confrères, de pouvoir discuter en toute tranquillité de sujets importants, d’opportunités de business et d’augmenter aussi sa visibilité régionale, voire nationale. En 4 ans, l’IT Tour est devenu un rendez-vous professionnel important et reconnu à la fois pour la qualité des échanges et sa convivialité. Les deux critères les plus souvent cités par les décideurs IT dans notre enquête de satisfaction.
En quoi cela l’IT Tour constitue-t-il un plus par rapport à d’autres événements du même genre ?
Comme je vous le disais, ce type de rencontres organisées par un média du secteur n'est pas si fréquent. Et c’est très certainement un des atouts majeurs de l’IT Tour. C’est la rédaction qui organise, anime et invite à ces débats un public trié sur le volet. Nous ne cherchons pas à drainer les foules, mais à susciter l’intérêt de professionnels extrêmement peu disponibles afin de leur proposer un moment que nous souhaitons le plus utile pour eux.
La pertinence et la réussite de ces rendez-vous sont aussi les fruits de notre collaboration avec les Clubs de DSI et RSSI régionaux. La rédaction est en prise directe avec les dirigeants de ces associations et peuvent ainsi affiner les thèmes traités et travailler ensemble à la détection des professionnels qui viendront témoigner au cours de la matinée. Une relation nourrie au fil des mois car Le Monde Informatique réalise tout au long de l’année des dossiers régionaux, diffuse une newsletter dédiée à l’actualité des régions et tout début 2015 a lancé France Entreprise Digital, le grand prix qui récompense les projets IT les plus innovants en France. Notre ancrage régional est donc bien réel et une marque qui entretient une relation depuis plus de 35 ans avec les professionnels du secteur bénéficie peut être d’un crédit confiance plus important