En juin 2015, le fournisseur américain de solutions de stockage et de gestion des flux documentaires Iron Mountain avait annoncé le rachat de Recall, positionné également dans la GED mais également les services de protection des données. A l'époque, il avait été prévu que ce rapprochement permette aux deux entreprises de « renforcer leurs infrastructures, croître sur les marchés émergents et celui des petites et moyennes entreprises et effectuer des économies d'échelle ». Des gains qui étaient jusqu'à présent espérés mais ne pouvaient pas encore être dégagés avant la finalisation de l'opération. C'est désormais chose faite, Iron Mountain ayant indiqué que le rachat de Recall Holdings - l'entité australienne détenant la société Recall - était désormais bouclé pour un montant avoisinant les 2 milliards de dollars. Alors qu'en 2013 cette société était valorisée 1,4 milliard de dollars, elle est évaluée aujourd'hui à 2,7 milliards de dollars.
« Par ce rachat, Iron Mountain acquiert la totalité des opérations mondiales de Recall, y compris les installations, les véhicules, les salariés et les actifs de la clientèle, à l’exclusion des opérations devant être cédées en vertu d’accords réglementaires aux Etats-Unis, au Canada et en Australie », peut-on lire dans un communiqué. « Le rachat des opérations de Recall au Royaume-Uni demeure soumis à l’examen de conditions réglementaires ». Dans la foulée de cette union, les dirigeants de Recall Neil Chatfield et Wendy Murdock ont été nommés au conseil de direction d'Iron Mountain. Créée en 1999, Recall compte près de 80 000 clients répartis dans plus d'une vingtaine de pays dont TNT, ACE Hardware, NES Rentals ou encore le comté du Kent et l'Etat du Queensland en Australie.