Pour accélérer la production de ses puces mobiles en Chine, Intel prévoit d'investir 1,6 milliard de dollars au cours des 15 prochaines années dans l'une de ses usines de semi-conducteurs située à Chengdu. « L'argent sera utilisé pour remettre à niveau les installations de l'usine, afin d'aider la société à se développer sur les marchés des terminaux mobiles, sur les smartphones, les tablettes et les accessoires de mode connectés. a indiqué le fabricant de composants, ce mercredi. Â
Dans le cadre de cette remise à niveau, Intel attribuera  pour la première fois sa technologie de test avancée à la Chine, pour produire des processeurs plus puissants dans différentes familles de produits. En plus de se concentrer sur le marché des terminaux mobiles, l'investissement d'Intel permettra de développer des composants à destination de l'Internet des objets, « un segment de marché en croissance qui consiste à transformer les objets du quotidien, tels que des ustensiles de cuisine, des vélos et des brosses à dents en objets intelligents. » L'entreprise avait déjà investi 600 millions de dollars dans son usine de Chengdu.
Deux accords passés avec des fabricants chinois
Aujourd'hui, de plus en plus de fabricants développent des produits électroniques pour de nombreux consommateurs à travers le monde, et Intel veut devenir leur principal fournisseur de puces. Mais comme les entreprises américaines ont dominé le marché des PC et de serveurs, ses processeurs sont plus rarement utilisés dans les smartphones et les tablettes. En conséquence, les fournisseurs chinois ont opté pour des puces ARM basse consommation fabriqués par Qualcomm et MediaTek, pour fabriquer leurs terminaux mobiles.
Intel a toutefois tenté d'inverser la tendance. Dans la ville chinoise de Shenzhen, par exemple, le fondeur a été courtise par des fournisseurs de matériel moins connus pour concevoir des tablettes utilisant ses processeurs. En septembre, le constructeur américain a conclu un partenariat  pour produire des puces Intel pour smartphones avec le fabricant chinois de semi-conducteurs Spreadtrum Communications. En mai, un accord du même type avait été conclu avec un autre Chinois, Rockchip, pour les tablettes.
La firme démarrera la remise à niveau de son son usine de Chengdu en 2015. Sa technologie de test avancée commencera à être utilisé pour la production de masse de ses processeurs au cours du second semestre 2016.