Alors que le marché de l’emploi est fortement influencé par le recours à l’IA et aux data, le groupe de conseil et de services IT Keyrus publie un classement des professions les plus recherchées en 2025 dans ces deux domaines. Dans des fiches métiers, cette liste met en lumière les compétences et les missions de 25 professionnels de l’automatisation et des données. En haut du podium se trouve l’ingénieur en machine learning dont le rôle consiste à utiliser des techniques d’apprentissage automatique pour développer des modèles capables d’analyser de grandes quantités de données. En 2025, le besoin croissant d'automatisation dans des secteurs variés comme la santé, la finance et l'industrie devrait faire de cette spécialité la plus courue du marché. La seconde place revient au data scientist chargé d’interpréter des volumes importants de données afin d'en extraire des informations exploitables. Selon Keyrus, cette profession est également appelée à monter en puissance pour réaliser des prédictions précises et fiables dans des environnements professionnels de plus en plus compétitifs.
3eme dans le trio de tête, le data engineer sera lui aussi très recherché d’ici l’an prochain pour répondre aux besoins constants d’ingénieurs capables d'optimiser les infrastructures pour garantir la fluidité des flux d'informations. Occupant les 4e, 5e et 6e rang, l’analyste des données, essentiel pour faire la passerelle entre les données complexes et les équipes de direction, l’architecte data poussé par l’avènement de concepts tels que le data mesh et l’ingénieur en IA, en tant que maître d’une technologie clé de l'innovation, continueront aussi de prospérer. Dans cette grille des fonctions IA et data les plus recherchées en 2025, Keyrus a également identifié diverses disciplines. Il s’agit du spécialiste en gouvernance des données (7e), capable de s'adapter à des réglementations de plus en plus complexes, de l’ingénieur MLOps (8e) pour automatiser les workflows de machine learning, et de l’ingénieur en éthique de l’IA (9e) en charge des impacts sociaux, juridiques et moraux des systèmes d'IA.
Une demande en compétences diverses
Sans oublier le responsable en qualité des données (10e), garant du maintien de la pertinence optimale des informations dans un contexte de croissance exponentielle. Les autres places du palmarès sont trustées par des professionnels d’horizons divers. Parmi eux, le développeur d’IA générative (11e), l’architecte en data mesh (12e) l’expert en automatisation des données (13e), le responsable en littératie des données (14e) et l’analyste en cybersécurité des données (15e). Dans cette grille, figurent aussi le spécialiste en compliance data (16e), l’ingénieur en traitement du langage naturel (17e), le spécialiste des jumeaux numériques (18e), le responsable de l’innovation data (19e) ainsi que l’ingénieur en streaming de données temps réel (20e).
Les cinq dernières places du classement reviennent à l’expert en en data storytelling (21e), le chef de produit IA (22e), le prompt engineer (23e) , le spécialiste en data monetization (24e), puis le consultant en transformation IA (25e). Keyrus souligne également, par ce classement, l’émergence de nouveaux domaines comme la monétisation des données et les architectures décentralisées telles que le data mesh.