Outre-Atlantique, le club des licornes vient d’accueillir un membre de plus avec le dernier financement obtenu par Formlabs, fabricant d’imprimantes 3D stéréolithographiques. Ce tour de table de 15 M$ conduit par l’investisseur en capital risque New Enterprise Associates, et qui porte à 100 M$ le montant des sommes levées jusque-là, valorise à plus d’un milliard de dollars la société basée à Somerville (Massachusetts). Dans la foulée, Formlabs annonce l’entrée à son conseil d’administration de Jeff Immelt, ancien CEO et président de General Electric. « Avec l’arrivée de Jeff et ce dernier financement de NEA, Formlabs sera bien placé pour continuer sa croissance et son expansion à travers d’autres lignes de produits », déclare son CEO et co-fondateur Max Lobovsky dans un communiqué.
Le chiffre d’affaires annualisé de Formlabs avoisine désormais les 100 M$ après 5 années consécutives de forte croissance (proche de 100%). Son imprimante 3D Form 2 est un modèle stéréolithographique (SLA) de bureau permettant aux entreprises de réaliser en interne leurs prototypes et produits finis. Le fabricant commercialise aussi la Fuse 1 qui s’appuie sur la technologie du frittage laser (SLS) pour « faire fusionner avec précision de la poudre de nylon » afin de créer des pièces légères et robustes capables de se plier et de reprendre leur forme originale, explique la société sur son site.
L'imprimante 3D stéréolithographique Form 2 permet de produire des objets à un coût et dans un encombrement réduit par rapport aux autres imprimantes 3D industrielles, fait valoir Formlabs.
500 collaborateurs sur trois continents
Formlabs compte parmi ses clients des groupes comme Sony, Ford, Tesla, Boeing, Apple et Google, ainsi que l’Université Harvard. Elle a réalisé en avril dernier un tour de table mené par Tyche Partners qui lui a permis de lever 30 M$ (serie C) et de s’étendre en Chine ainsi que sur d’autres marchés dans la région Asie-Pacifique. La société réunit maintenant plus de 500 collaborateurs sur ses différents sites, en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.
L’investisseur NEA avait précédemment financé des éditeurs comme MuleSoft, Tableau Software et Workday. Il s’engage aujourd’hui davantage sur le terrain de la fabrication numérique, considérant que la transformation industrielle qui s’est engagée va s’accélérer une nouvelle génération de « leaders technologiques ». NEA a déjà investi dans Desktop Metal, OnShape, Tulip (également co-fondé par Natan Linder) et Upskill.