Il faut sauver la filière Télécoms
Hier, jeudi 15 mars, le ministre délégué à l'Emploi, au travail et à l'insertion professionnelle des jeunes, Gérard Larcher, et son homologue délégué à l'Industrie, François Loos, ont mis en place le tant attendu groupe de travail sur les perspectives du secteur des télécommunications en France et en Europe.
Initié par le gouvernement suite à l'annonce du vaste plan de restructuration d'Alcatel-Lucent, ce groupe de travail a pour objectif de dresser un état des lieux du secteur et d'exprimer un certain nombre de recommandations stratégiques, visant notamment à ancrer les emplois de R&D du secteur sur le territoire européen.
Il est présidé par Pascal Faure, vice président du conseil général des Technologies de l'Information, et est constitué de 14 membres. Y siègent des représentants des équipementiers (Nortel, Alcatel-Lucent, Nokia, Ericsson), des syndicats (FO, CDFT, CGT, CFE-CGC) et des experts du secteur (IDATE, SUPELEC, HSBC, EICTA..).
Le premier rapport est attendu pour le 12 avril.
L'Etat entend ainsi jouer un rôle moteur face aux mutations du secteur ; il n'envisage pas de rester inactif, sans pour autant se substituer au dialogue social.
Ce n'est qu'avec des acteurs forts, opérateurs et équipementiers, que l'Europe numérique pourra se construire.