La vente de la division PC d'IBM au chinois Lenovo inspire incertitudes et craintes aux salariés français de Big Blue.
Le syndicat CGC - Confédération générale des cadres - a fait part dans un communiqué de son inquiétude : "doit-on en toute conscience travailler au service d'un état si peu respectueux du droit des travailleurs ? (…) Où se situera le niveau de respect de la personne humaine ?"
De fait, la CGC demande l'intégration de l'ensemble de la division PC au plan de sauvegarde de l'emploi prévu en cours par ailleurs chez IBM France et qui doit s'achever au cours du deuxième ou du troisième trimestre.
Les salariés auraient alors l'opportunité de refuser ce "transfert contre leur éthique" et d'opter pour un départ volontaire assorti des même garanties que celles dont disposent les employés licenciés.
IBM se refuse à commenter la requête de la CGC, le groupe préférant se "concentrer sur le transfert vers Lenovo", et affirme, faute de convaincre, qu'"il n'y a pas d'inquiétude à avoir".