Les syndicats CFDT, CFE-CGC et UNSA d'IBM France ont obtenu de la direction qu'elle renonce à son projet de mutations géographiques contraintes inclus dans le PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi) actuellement en cours. « Le volet de mutations géographiques concernait 129 personnes dépendant des entités SO Delivery (service d'infogérance) et GBS (services) », a précisé Pierry Poquet, délégué central syndical à l'UNSA. « Ces personnes pouvaient être licenciées en cas de refus de mobilité de Paris à Lyon et vice-versa, de Strasbourg et de Nantes à  Lille ou encore de Sophia à Marseille. L'abandon de ce projet, qui résulte d'une forte résistance des salariés concernés, enlèvera la menace de 129 licenciements secs ».
Selon Pierry Poquet, l'objectif global de 689 départs volontaires semble pouvoir être bientôt atteint dans la plupart des entités, mais il reste encore des inquiétudes sur la division services.  « On constate des taux d'adhésion par entité qui vont de 150% à 250% du nombre de postes à supprimer sauf concernant la division GBS qui tourne aujourd'hui autour de 40% », a précisé le représentant syndical. « Considérant que la fin de la période de volontariat concernant GBS est le 17 octobre, on peut toutefois espérer que le nombre d'adhésions augmentera significativement en fin de période comme on a pu le constater sur les autres entités », a-t-il ajouté.
Au cours du premier semestre 2013,  IBM a totalisé 48, 3 milliards de dollars de CA, en baisse de 4,2%. L'entreprise compte plus de 9 700 salariés en France, contre 26 000 il y a 15 ans. Contactée par la rédaction, la direction du groupe n'a pu être jointe au moment où nous publions ces informations.
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