IBM ne communiquera officiellement ses résultats trimestriels que le 16 octobre prochain. Mais face aux inquiétudes des investisseurs, refroidis par les déboires boursiers de certains grands acteurs IT, Big Blue a décidé d'avancer la publication de ses premiers chiffres. Il faut dire que le géant tire brillamment son épingle du jeu, avec des résultats trimestriels en hausse, dans la lignée de ceux publiés au premier semestre. Le chiffre d'affaires de 25,3 Md$, en hausse de 5% par rapport à la même période de l'année dernière, et le bénéfice net grimpe de 20%, à 2,8 Md$. La marge brute s'établit quant à elle à 43,3%, contre 41,3% un an plutôt. « Nos résultats prouvent que la combinaison d'une base de chiffre d'affaires stable et de bénéfices récurrents, d'investissements dans les marchés émergents, d'une gamme de produits et de services à valeur ajoutée, ainsi que des fondations financières souples nous donne un avantage concurrentiel, en période prospère comme en période de crise », a déclaré Sam Palmisano, PDG d'IBM. La société maintient donc ses prévisions pour l'ensemble de l'année, à savoir atteindre un bénéfice par action d'au moins 8,75 $, soit une augmentation de 22% par rapport à l'exercice 2007. IBM n'a toutefois pas fourni d'estimation en ce qui concerne son chiffre d'affaires annuel. IBM a préféré prendre les devants que de subir, comme SAP, la chute des marchés IT [[page]]En prenant les devants sur cette annonce, IBM cherche à éviter les mésaventures arrivées par exemple à SAP. Le 6 octobre dernier, l'éditeur allemand a par exemple lancé un avertissement sur ses résultats, en précisant avoir été touché par « une chute très soudaine et très inattendue de ses activités ». L'action avait alors plongé de plus de 16% le jour même puis de plus de 7% le lendemain.