HP Mobility Summit : HP teste un service de geocaching
HP se fraye un chemin dans le naissant et déjà tendance phénomène du géocaching. A l'occasion de son Mobility Summit de Shanghai, le constructeur a extrait de ses laboratoires un prototype, actuellement en bêta, de mscape, véritable concept de la chasse au trésor par GPS.
L'idée : créer un jeu de navigation en y intégrant des animations multimédia, tant vidéo qu'audio, et les relier au déplacement de l'utilisateur géo-localisé par satellite. Cela sa traduit par exemple, par le lancement d'un commentaire audio à l'approche d'un monument, ou d'une vidéo qui raconte l'histoire de l'endroit. Ou plus simplement de l'affichage de la photo du narrateur.
Techniquement, le lecteur mscape s'installe sur tout appareil mobile sous Windows Mobile, disposant des fonctionnalités de GPS. Chaque utilisateur peut alors créer son propre parcours et y insérer du contenu multimédia texte, image, HTML, Flash, vidéo pour illustrer et enrichir chaque étape du jeu. Pour la création, HP propose gratuitement un atelier de développement sur le site www.mscapers.com. Ce même site servira également à centraliser et partager toutes les créations des utilisateurs. Chacun pouvant télécharger et installer les créations des autres.
Mscape repose sur un langage de programmation maison, proche de Java ou d'Actionscript, ajoute Richard Hull, architecte en chef de mscape des HP Labs, et père du service. « Il s'agit d'un langage event-driven simple à apprendre et très parlant, car nous destinons mscape à toute personne n'ayant pas de compétences pointues en informatique. »
Si le concept n'est pas nouveau, il apparaît que HP cherche ici à y associer sa marque, et par la même occasion ses solutions mobiles GPS, notamment sa gamme iPaq Travel Companion.
Si pour l'heure, le service vise davantage la création d'une communauté d'utilisateurs et à tester le service, encore sans vrai modèle économique, HP ne rejette pas l'idée de commercialiser à terme une partie de son service. « Nous pourrions par exemple sortir une version payante de l'atelier de développement, ou encore tourner le service vers les professionnels, notamment les guides touristiques. Une cible qui s'impose pour ce type de technologie », explique Richard Hull.