HP dément tout risque lié aux imprimantes laser
Suite à une étude de chercheurs australiens dénonçant les émissions de particules ultrafines, HP reconnaît que des tests plus poussés doivent être pratiqués mais dément tout risque pour la santé lié à ces particules.
Elles sont fraîches mes imprimantes ! Vexé de se voir mis en cause par une étude réalisée par des chercheurs australiens, HP a réagi par le biais d'un communiqué officiel démentant tout risque pour la santé lié à ses imprimantes. L'étude, publiée il y a quelques jours (voir nos liens ci-dessous), cherchait à mesurer la qualité de l'air dans un immeuble de bureaux. Les chercheurs s'étaient alors rendu compte que la majorité des imprimantes laser émettaient dans l'air des particules ultrafines, susceptibles d'être inhalées, et donc dangereuses pour la santé concluait l'étude.
Certains médias ont alors parlé de risques de cancer, et mis en cause HP, majoritaire dans la liste des imprimantes à fort taux d'émission. De fait, HP était aussi le plus largement représenté dans le parc d'imprimantes. Aujourd'hui, le constructeur ne dénonce pas à proprement parler une intox, mais estime qu'on ne peut qualifier la nature ni la composition chimique de telles particules, « qu'elles proviennent d'une imprimante laser ou d'un grille-pain ». Cela pourrait bien être, explique HP, de petites gouttes de condensation dues à la chaleur générée lors de l'impression.
Dans tous les cas, HP estime être en deçà de ce que les diverses réglementations prévoient, et précise qu'il mène de son côté des tests avec deux établissements scientifiques indépendants, l'Air Quality Sciences aux Etats-Unis et l'institut Wilhelm-Klauditz en Allemagne.