En direct de Santa Clara - Fondée en 2012 par Avinash Lakshman, à l’origine de Dynamo (genèse de la base de donnée NoSQL) chez Amazon et de Cassandra (SGBD open source) chez Facebook, Hedvig n’est pas une start-up totalement inconnue pour les lecteurs du Monde Informatique. Nous avions déjà rencontré l’équipe en juin 2015. Depuis, la jeune pousse a continué à développer sa solution de stockage distribuée et virtualisée. Le propos est toujours de répondre aux besoins traditionnels (serveurs virtualisés, back-up, VDI) mais aussi à de nouveaux comme la production cloud, le test/dev, le big data et l’IoT, nous a indiqué Rob Whitely, vice président en charge du marketing.

Mais la principale nouveauté cette année est à chercher du coté du support de tous les hyperviseurs mais surtout des containers. La start-up a en effet annoncée au dernier Dockercon l’arrivée de trois architectures de référence autour du stockage avec Quanta (un système hyperscale pour Docker datacenter), ContainerX (pour Windows et VMware) et ClusterHQ (pour assurer la haute disponibilité des bases de données et containers). Rappelons que Hedvig apporte à la base une architecture logicielle unifiée supportant les protocoles bloc, fichier et objet sur une seule plate-forme avec les outils habituels de déduplication compression, multi-tiering, caching et snapshot/clonage. Pour travailler avec les applications, il suffit de définir et présenter les disques virtuels. L’interface de management d’Hedvig permet de gérer la taille, la localisation, le type de protocole (bloc, fichier et objet) de ces volumes virtuels qui peuvent reposer sur des ressources flash ou disques durs disponibles sur le réseau.

 

Hedvig se positionne à la croisée des ressources traditionnels et cloud pour mieux répondre aux besoins des équipes IT.

Interrogé sur la concurrence des systèmes hyperconvergeants (HCI), Avinash Lakshman a simplement répondu que « nous sommes déjà sur les deux marchés avec notre approche hyperscale. Nous pouvons travailler avec les HCI ou les systèmes traditionnels. Une solution HCI est devenue trop chère et pas assez évolutive. Nous pouvons apportons plus de souplesse aux workflows traditionnels, aux nouveaux usages et aux systèmes HCI ». Hedvig entend ainsi répondre à plusieurs besoins : assurer plus de disponibilité entre des sites, et gérer plus de ressources que les seuls VM vSphere, selon le dirigeant.