Google ouvre son infrastructure aux sites web qui pourraient être victimes d'attaques en déni de service distribué (DDoS) en raison de leur contenu. Baptisé « Project Shield », ce programme n'est accessible que sur invitation et accepte les demandes provenant de sites web d'actualités, de portails axés sur la défense des droits de l'homme ou liés à des élections.
Les attaques DDoS constituent une menace efficace pour perturber le fonctionnement des entreprises et des organisations. Elles sont difficiles à contrer, même pour les groupes qui peuvent se permettre d'avoir des services de sécurité distincts pour prévenir ces attaques. Les petits sites indépendants sont particulièrement vulnérables car un petit flot de trafic est capable de les rendre inopérationnels, a indiqué Google en ajoutant que son infrastructure pouvait contrer de plus grosses attaques.
30 jours de gratuité
La firme ouvre également l'accès à son service PageSpeed, qui optimise les sites  et en héberge des copies pour un chargement plus rapide. L'offre est gratuite jusqu'à présent, mais la compagnie envisage de la rendre payante.  Les participants au programme Project Shield disposent d'un délai d'au moins 30 jours, au cours duquel le service restera gratuit. «Nous espérons pouvoir offrir Project Shield aux organismes de bienfaisance et sans but lucratif à un tarif réduit ou gratuitement, dans le futur, mais ce projet est encore en cours de développement », indique la page web de Google.
Balatarin.com, un site d'actualités iranien est bloqué dans le pays et fait  souvent l'objet d'attaques, a déclaré son fondateur Mehdi Yahyanejad. « Depuis que nous utilisons les services de Google, Balatarin.com a résisté durant le temps où il a été pris pour cible, en particulier les jours où quelque chose d'important s'est passé en Iran », a-t-il conclu.