Les chabots s'annoncent bien comme la déferlante des interfaces hommes-machines qui couvait depuis bien des années. De très nombreux acteurs IT se positionnent ainsi sur ce créneau, avec plus ou moins de succès comme Microsoft qui a soufflé le chaud et le froid avec d'un côté son assistant vocal Cortana pouvant rendre quelques menus services, et son robotchat fou Tay qui a effrayé bon nombre d'utilisateurs. La firme de Redmond a d'ailleurs récemment muscler les chatbots de Skype. Du côté d'IBM on parie sur Watson tandis que d'autres acteurs spécialisés, comme SugarCRM dans la gestion de la relation client, misent aussi sur le machine learning en préparant notamment un agent vocal Candace.
Google n'est pas en reste et poursuit ses investissements dans les technologies apprenantes et les chatbots en mettant la main sur API.AI. Cette start-up propose des technologies permettant aux développeurs de concevoir des interfaces en langage naturel, capables aussi bien de reconnaitre que de comprendre une conversation avec un humain. Son app d'assistant conversationnel a d'ailleurs été téléchargé plus de 20 millions de fois. « API.AI a une expérience éprouvée pour aider les développeurs à concevoir, construire et améliorer en continu leurs interfaces de conversations », a indiqué dans un billet de blog le vice président de l'ingénierie de Google, Scott Huffman. « Plus de 60 000 développeurs utilisent API.AI pour construire des expériences conversationnelles pour des environnements comme Slack, Facebook Messenger et Kik ».
API.AI est une entreprise californienne qui s'est lancée en 2014 et compte parmi ses soutiens financiers Alpine Technology Fund, Intel Capital, Motorola Solutions Venture Capital et Saic Capital.