Après les intentions, voici venir l'heure des faits. Après avoir fait part il y a plus d'un an de sa volonté de mettre en service chaque mois des datacenters pour couvrir de nouvelles régions, Google s'exécute. Le fournisseur américain vient ainsi d'annoncer un programme d'extension de ses plateformes cloud au niveau mondial. Disposant déjà d'infrastructures en Europe, à savoir en Allemagne (Francfort), en Belgique et en Angleterre (Londres), Google compte ouvrir des ressources en Hollande ainsi qu'en Finlande. Mais ce n'est pas tout puisque le géant du cloud va également étoffer ses datacenters en Amérique du Nord en couvrant deux nouvelles zones (Montréal et Los Angeles) mais aussi en Asie (Hong-Kong).
Carte de couverture du Google Network. (crédit : Google)
« Nous allons ouvrir les régions Hollande et Montréal au cours du premier trimestre 2018, suivi par Los Angeles, la Finlande et Hong-Kong et d'autres à venir », indique Google. L'année suivante, en 2019, la société a par ailleurs annoncé investir dans 3 réseaux cablés sous-marins : Curie, assurant la connexion entre le Chili et Los Angeles, Havfrue connectant les Etats-Unis au Danemark et à l'Irlande, et également HK-G (Hong Kong Guam Cable system) reliant l'Asie à l'Océanie. « Ces investissements vont améliorer notre réseau - le plus grand au monde - qui supporte jusqu'à 25% du trafic Internet mondial », a expliqué Google.
La firme de Mountain View n'est pas la seule à investir dans le fond des océans. C'est également notamment le cas de Microsoft et de Facebook qui ont récemment finalisé Marea, leur projet de cable fibre optique reliant la Virginie à l'Espagne pour assurer la connexion entre les différentes régions Azure.