Google licencie 300 salariés de DoubleClick
En se séparant de 25% des effectifs de la régie publicitaire qu'il vient d'acheter, Google licencie pour la première fois de son histoire. Le géant californien a également annoncé la mise en vente de l'activité référencement de Performics, une filiale de DoubleClick.
C'est un coup dur pour les employés de la régie publicitaire DoubleClick. Google a décidé de se séparer de 300 salariés de sa récente acquisition, rapportent nos confrères du New York Times. C'est une première pour le géant des moteurs de recherche qui annonce ainsi les premières suppressions de postes de son histoire. Les réductions d'effectifs représentent 25% de la force américaine de travail de DoubleClick, constituée de quelque 1 200 salariés.
Les 300 autres employés de l'agence de publicité ailleurs dans le monde, notamment en Europe, seront eux-aussi concernés par des coupes, mais à une date ultérieure, a précisé Eric E. Schmidt, PDG de Google, sans pour autant confirmer le nombre de licenciements. « Depuis la finalisation du rachat de DoubleClick, le 11 mars 2008, nous nous efforçons d'adapter l'effectif américain de la régie à notre organisation, a déclaré Google mercredi dernier, dans un communiqué. Comme c'est le cas lors de nombreuses fusions, cette intégration doit passer par des réductions d'effectifs ».
Et ce n'est pas tout. En parallèle de ce premier plan social, Google vient d'annoncer la mise en vente de l'activité de référencement de Performics, filiale de DoubleClick. En fournissant l'aide nécessaire aux clients afin qu'ils trouvent le meilleur placement de leurs annonces publicitaires sur Internet, que ce soit sur Google, ou sur ses concurrents Yahoo ou Microsoft, Performics présentait d'évidents problèmes de conflits d'intérêts. La société sera donc divisée en deux entités : Affiliate Marketing et Search Marketing. Google intègrera la partie Affiliate Marketing à son business et cèdera l'activité de référencement Search Marketing, à un tiers.
En 2007, le géant des moteurs de recherche avait procédé à 6 100 nouvelles embauches, pour terminer l'année avec un effectif de 16 805 salariés dans le monde.