Google amorce son virage concernant la portabilité des données. La firme de  Moutain View vient enfin d'annoncer la mise en place d'un dispositif qui permettra  aux utilisateurs de télécharger l'intégralité de leurs messages Gmail  ainsi que les  données  qui figurent dans l'Agenda  au sein d'un fichier unique. Cette fonction est destinée aux personnes qui souhaitent sauvegarder ou transférer leurs e-mails et leur agenda  vers d'autres services. Les utilisateurs pourront également  télécharger une partie de leurs messages et de leurs données qui figurent dans l'agenda. « Le fait d'accéder à vos données et de pouvoir les emporter avec vous est primordial » a indiqué Nick Piepmeier, ingénieur logiciel chez Google, dans un billet de blog. Cette fonction sera déployée  sur Gmail à compter du mois prochain. Elle est actuellement opérationnelle sur Agenda.
Les messages sur Gmail utilisent MBOX, un format ouvert de stockage de courriels  qui, selon Google, accepte plusieurs clients de messagerie, dont Outlook, Thunderbird et le service de messagerie Mail d'Apple. Le format par défaut des données  sur l'agenda de Google, appelé  iCalendar ICS, est lui aussi fréquemment utilisé.  La firme de Mountain View propose déjà aux utilisateurs de certains de ses services,  comme  Blogger, Contacts, Drive, Voice,  Hangouts, YouTube et Picasa de pourvoir exporter leurs données. Le sujet est brûlant depuis quelques années. Ses promoteurs ont exhorté les fournisseurs de services Internet, tels que Google, Facebook, Twitter et AOL à permettre aux utilisateurs d'extraire facilement de leurs serveurs les contenu qu'ils téléchargent, tels que les blogs,  vidéos,  photos et commentaires.
Au fil des années,  des groupes de défense comme  le projet « Data Portability » ont oeuvré pour que les utilisateurs puissent réutiliser leurs données entre applications interopérables. Ils ont mené différentes démarches pour créer des standards tels   que Microformats  pour simplifier le transfert des informations. Google dispose d'une équipe spécifique d'ingénieurs appelée Data Liberation Front  dont la mission consiste à permettre aux personnes de pouvoir retirer leurs données des services   de la firme qu'ils utilisent.