Le Software Defined Network (la programmation du réseau) est une tendance forte de l'IT aujourd'hui. L'objectif est de virtualiser la brique réseau pour rendre plus agile la mise à disposition de ressources en fonction des applications. Sur le papier, l'idée apparaît simple, mais dans les faits l'intégration du SDN est plus complexe.

Google a travaillé pour mettre en place sa solution SDN au sein de son offre de IaaS, Compute Engine. Le projet baptisé Andromeda est maintenant une réalité, car il vient d'activer Andromeda sur deux zones (datacenters) us-central1-b et europe-west1-a. Google indique dans un blog que « les clients de ces zones verront automatiquement d'importants gains de performances en matière de débit sur les connexions réseau ». Par ailleurs, la firme de Mountain View prévoit d'étendre Andromeda à l'ensemble des zones dans les prochains mois.

Une intégration au sein du cloud de Google


Amin Vahdat, ingénieur émérite chez Google a expliqué sur le blog qu' « Andromeda est un substrat de SDN pour notre travail de virtualisation du réseau. C'est le point d'orchestration pour provisionner, configurer et gérer des réseaux virtuels ». Pour détailler Andromeda, il utilise un schéma (voir ci-dessous) qu'il a présenté à l'Open Network Summit.



Schéma de fonctionnement d'Andromeda


« Andromeda permet d'offrir les performances brutes du réseau en combinant les fonctions de virtualisation du réseau (NFV) », explique l'ingénieur. Il ajoute que certaines fonctionnalités sont nativement présentes comme la protection contre les attaques DDoS, la transparence sur le service de load balancing, la liste des contrôles d'accès et les firewalls.