Selon l'étude e-achats 360°, le système d'information dédié aux achats est largement perfectible. Très peu d'entreprises (moins d'une sur vingt) le considèrent comme très avancé, un tiers le jugeant « avancé ». Le coût de ces outils reste le principal frein, tant à l'acquisition qu'au fonctionnement, mais les réticences des utilisateurs sont également largement invoquées. Comme la direction achat est sa propre prescriptrice dans la majorité des cas, les réticences des utilisateurs expliquent aussi le retard pris dans ce domaine.
Les solutions déployées concernent prioritairement le décisionnel, la gestion des contrats et la gestion du référentiel fournisseurs. La gestion des contrats est cependant un outil récent, tout comme les outils de gestion des procédures d'achats (consultations, gestion de catalogues, etc.). Les outils sont souvent d'origine interne, sauf la gestion des contrats et la gestion des consultations qui reposent au contraire le plus souvent sur des progiciels du marché. La gestion d'enchères inversées ou de moyens de paiement sont peu fréquents mais repose aussi le plus souvent sur des produits du marché. Par contre, l'externalisation est très rare. La moitié des entreprises n'externalise pas du tout et l'élément le plus externalisé est le simple recours à des bases de données externes.
Malgré tout, les entreprises envisagent de poursuivre le développement en fonctionnalités des outils de gestion des achats, notamment pour mesurer la performance des fournisseurs.
Gestion des achats, des systèmes encore perfectibles
Les outils informatiques mis à disposition des directions achats sont globalement limités. Une étude fait le point.