« Si l'Etat ne le fait pas, les collectivités locales le feront, les textes nous le permettent, j'invite mes collègues à  réfléchir». De quoi parle ainsi Gilles Quinquenel, président de Manche Numérique mardi dernier au séminaire de la FiRIP (*) et avant lui Claudy Lebreton, président de l'Association des départements de France ? Du projet de création d'une agence pour porter le projet Très haut débit. Ce projet, annoncé par le président de la République prévoit la couverture de toute la France en fibre optique d'ici 2022. Il doit être coordonné par une agence, l'Etat devait la mettre sur pied à partir de la Mission très haut débit. Mais l'Etat ne donne plus signe de vie sur ce projet d'Agence, suscitant l'exaspération de plusieurs associations d'élus qui ont toujours été en pointe sur les sujets du haut puis du très haut débit (*).
Cette exaspération se transforme en une mise en demeure : si vous ne faites pas ce que vous avez promis, nous le mettrons en oeuvre avant l'été (**). Les collectivités locales sont d'autant plus méfiantes que personne ne leur donne d'assurance. Yves Rome, président de l'Avicca, a écrit à Arnaud Montebourg après le remaniement pour lui rappeler tout ce que les collectivités avaient fait pour développer le très haut débit. C'est par exemple plus d'un milliard d'investissements en 2013 (+120%). Elles ont fait leurs preuves.
Pour lire la suite de l'article, rendez-vous sur Réseaux & Télécoms