Les institutions de paiement demeurent les cibles favorites des pirates, qui n'hésitent plus à investir Facebook pour toucher le plus grand nombre d'internautes, selon un rapport de l'éditeur Bitdefender. Dans son rapport sur l'état des e-menaces dans le monde au premier semestre 2012, Bitdefender souligne que les quelque 900 millions d'utilisateurs de Facebook ont été exposés à une multitude d'escroqueries. Les plus répandues concernent des messages allant du classique changement de couleur de Facebook à la suppression de sa fonction Journal (Timeline).
L'internaute doit alors télécharger puis installer une extension pour Firefox ou Chrome qui, non seulement va modifier le site Facebook en manipulant les feuilles de style, mais va également effectuer des redirections vers des pages d'enquêtes ou des services SMS surtaxés. De fausses applications Facebook s'en prennent également aux données des utilisateurs d'appareils portables. Bitdefender cite l'application Girlfriend Checklist, capable de surveiller le trafic des mobiles et de rediriger les utilisateurs vers des jeux Android qu'ils sont invités à installer.
Les médicaments et PayPal servent d'appâts
Le spam pharmaceutique, proposant pilules et autres produits stimulants, représente 46% de l'ensemble des courriers indésirables envoyés dans le monde. Viennent ensuite les emails liés à la contrefaçon (15,2%), les casinos (12,5%) et les sites de rencontre (7,5%).
Du côté du phishing, PayPal est de très loin le service en ligne le plus visé, représentant à lui-seul 52% de l'ensemble de ces tentatives d'arnaques. Plus de la moitié (51%) de toutes les pages de phishing du monde entier sont hébergées sur des serveurs ou des ordinateurs aux Etats-Unis. Seuls 3% le sont en France.