Chez Eurecia, la croissance passe par un nombre important de recrutements. A l'issue de son exercice 2016/2017 qu'il clôturera le 31 mars prochain, l'éditeur toulousain devrait avoir fait croître ses effectifs d'un tiers. « Aujourd'hui, nous sommes une trentaine de collaborateurs. Nous souhaitons passer à 40 d'ici fin mars 2017 », précise Pascal Grémiaux, le fondateur et directeur général de la société spécialisée dans les solutions de gestion RH et de détection des talents en mode SaaS. L'entreprise cherche aussi bien des développeurs que des commerciaux et des techniciens dédiés au support. « Nos effectifs se répartissent à parts égales entre les ventes, la R&D et l'assistance. Nous essayons de maintenir cet équilibre », explique le dirigeant.
Fondée en 2006, Eurecia connaît depuis lors des croissances annuelles soutenues. Et ces deux dernières, la progression de ses revenus s'est notablement accélérée, raison pour laquelle les recrutements s'intensifient. Au titre de son exercice 2015/2016, le chiffre d'affaires de l'éditeur a ainsi atteint 2,2 M€ (+46%) et devrait se situer à 2,8 M€ (+27%) pour l'exercice en cours. La société est aujourd'hui rentable mais reconnaît que le cloud demande des ajustements constants de business model pour trouver l'équilibre. A l'heure actuelle, Eurecia fournit ses solutions à environ 700 clients et 70 000 utilisateurs répartis dans 43 pays. « Les PME et les ETI représentent notre coeur de cible mais nous couvrons un spectre de clients possédant de 5 à 7000 collaborateurs », précise Pascal Grémiaux.
Un besoin de ressources permanent
Pour poursuivre sa forte croissance, Eurecia souhaite également s'appuyer plus amplement sur la vente indirecte. « Aujourd'hui nous réalisons 25% de nos ventes via des partenaires, principalement des spécialiste de la paye. J'aimerais voir cette part grimper dans les prochaines années », explique Pascal Grémiaux. S'il admet que les revendeurs sont de parfaits relais de croissance, celui-ci ne cache pas son scepticisme quant à leur capacité à s'adapter au modèle du cloud : « D'une part, il y a la question de la valeur ajoutée qu'ils peuvent apporter. Nous le voyons avec des éditeurs qui n'hésitent pas à court-circuiter leur channel en passant au cloud. D'autre part, certains peinent à basculer d'un modèle achat/revente à un modèle de souscription. ».