Miner, miner, miner… Après avoir atteint les 9 000 dollars la semaine dernière, le Bitcoin atteint la barrière symbolique des 10 000 dollars. Huit ans après son lancement, la cryptomonnaie dont le nombre d’unités est limité à 21 millions (18 millions en circulation actuellement), affiche une capitalisation de 170 milliards de dollars environ. Une somme qui donne le vertige quand on sait qu'elle ne repose sur aucune valeur intrinsèque. Sa seule valeur réside sur le relatif anonymat des transactions et la plus value potentielle que lui accordent ses producteurs/détenteurs sur les places de marché spécialisées. C’est donc l’offre et la demande - et donc la rareté du produit - qui fixe le prix de cette cryptomonnaie acceptée par certains commerçants sur le web.
Depuis sa création, l’évolution de la valeur du Bitcoin a connu une croissance exponentielle, et les sites de minage se sont multipliés un peu partout. Parfois même à l’insu des internautes sur des sites web peu scrupuleux. Signalons au passage que le site Whoismining permet de détecter les JavaScript de mining les plus courants. Si la plupart des experts s’accordent à dire que la bulle va bientôt exploser sous la pression des gouvernements qui cherchent à réduire l’anonymat des transactions pour contrer la fraude bancaire et lutter contre les activités criminelles, et des banques centrales qui entendent elles aussi créer leurs monnaies virtuelles, la technologie derrière le Bitcoin est promise à un bel avenir. Elle a aujourd’hui les faveurs des entreprises cherchant à réduire leurs frais de transaction, mais aussi à mieux suivre leurs produits, voir même à améliorer leur cybersécurité. La vraie valeur du Bitcoin est donc dans la blockchain et l’eldorado est à chercher du coté des compétences nécessaires à son exploitation. Des talents rares que les entreprises s’arrachent aujourd’hui.