Après 8 ans d’expérience dans le recrutement de profils technologiques, Easy Partner annonce l’ouverture d’une division centrée sur l’électronique. But de l'opération? Répondre aux besoins d’un marché qui s’est imposé dans les filières industrielles, notamment avec l’émergence de l’IoT. Pour cela, le cabinet a choisi de s’entourer d’une équipe de recruteurs composée en partie d’ingénieurs. « Les entreprises recherchent des profils ayant des connaissances spécifiques en électronique et les candidats ne correspondent pas toujours à leurs attentes, nous explique Julien Broue, cofondateur et directeur général d’Easy Partner. Du fait de leur formation technique, nos recruteurs connaissent mieux les codes de ces métiers, et ont donc une meilleure compréhension des besoins et exigences des clients », a-t-il précisé.
Portée par Thibaut Kowalski, ex ingénieur en électronique numérique chez WiseKey et aujourd’hui recruteur senior chez Easy Partner, cette division accompagne les entreprises dans la recherche de candidats aux compétences variées, qui vont du développement de logiciels et des systèmes embarqués, jusqu’au suivi des produits en passant par les tests et la fabrication. Les offres concernent entre autres des designers hardware, des développeurs dans l’embarqué (C/C++, VHDL, FPGA, assembleur), mais également des ingénieurs d’applications, production, ou qualité. Sans oublier les autres métiers fonctionnels (chef de projet, product owner, développeur Scrum, etc…). Outre son laboratoire interne, le cabinet utilise une plateforme de mise en relation (anciens managers, anciens clients, anciens collègues) ainsi que des tests techniques pour analyser le background professionnel du candidat et sa capacité à évoluer au sein d’une équipe, et d’un environnement. Il met également en lien des freelances avec des entreprises pour des besoins d’expertise sur des projets bien précis.
Davantage d'embauches en région avec le télétravail
Interrogé sur les effets de la pandémie sur le marché de l’emploi des ingénieurs, le dirigeant a observé un ralentissement de la demande. « La crise a impacté notre chiffre d’affaires de 10% en 2020, contre 20% de croissance annuelle auparavant», nous indique Julien Broue. Seul point positif selon ce dernier. Le recours au télétravail imposé lors de la pandémie. « En rendant les recruteurs plus flexibles, ce mode d'organisation a joué en faveur de l’employabilité des candidats dans d’autres zones géographiques que l’Ile-de-France, conclut le dirigeant».