Et si un des enfants naturels de Stuxnet se nommait Duqu. C'est en tout cas une hypothèse avancée par Symantec, qui explique sur son blog que ce trojan partage une bonne partie de son code source avec Stuxnet, même si l'éditeur constate que « les objectifs de Duqu sont différents ». Stuxnet avait été créé pour bloquer ou saboter des systèmes de contrôle industriel (comme une centrale nucléaire par exemple) et sur des systèmes très précis, SCADA de Siemens en l'occurrence. Duqu se définit selon Alexander Gostev, expert en sécurité chez Kaspersky, comme « deux programmes malfaisant (au minimum), un module principal et un keylogger (enregistreur de frappes), un logiciel permettant d'enregistrer l'utilisateur d'un ordinateur ». L'objectif de Duqu, qui est un RAT (Remote Access Trojan) selon Symantec, pourrait récupérer à distance des données sur les systèmes de contrôle industriel, comme les plans de conceptions, les rapports de maintenance, etc. Cette collecte d'informations peut ensuite être utilisée ou aider à la préparation d'une attaque. Symantec explique qu'il est très probable que le code de Duqu ait été créé par « les mêmes personnes qui ont fait celui de Stuxnet ».
Duqu viserait les autorités de certification
Duqu, fils spirituel de Stuxnet ?
Symantec a alerté la communauté sécurité sur le trojan Duqu, qui pourrait être, selon l'éditeur, le précurseur d'un prochain Stuxnet. Une partie du code de ce malware est similaire au fameux ver qui ciblait des systèmes industriels.