Quelle est la réalité du métier de DSI dans les entreprises ordinaires françaises ? Loin des rêves de grandeur que certains nourrissent dans les plus grands comptes, le DSI reste avant tout un technicien dans les entreprises moyennes. Malgré tout, les révolutions technologiques, notamment le mobilité, amènent les autres directions à revoir leur vision sur le responsable des ordinateurs. 

Ce sont là les principales conclusions de l'étude menée par le cabinet de recrutement et de gestion des talents Hudson sous la responsabilité de Christine Pruvost, chef de l'équipe IT et télécoms (en photo). Menée en qualitatif auprès d'une quinzaine de DSI membres de l'ANDSI, en s'appuyant sur les études du réseau mondial Hudson, en responsabilité dans des entreprises moyennes autonomes ou filiales de grands groupes.

La taille de l'entreprise joue bien sûr un certain rôle dans le périmètre de la fonction. Même si le poste de DSI implique des capacités opérationnelles, techniques et commerciales, le ressenti des DSI reste que leur étiquette de technicien leur barre la route à toute fonction de direction générale. Le périmètre de compétences des DSI, en termes de spectre, se rapproche pourtant de celui du PDG et il n'est donc pas absurde d'envisager une passerelle entre les deux fonctions.