Dans le cadre de la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016 qui impose aux grandes collectivités de publier leurs données, Dijon Métropole a lancé le 22 novembre dernier son portail open data, tout simplement appelé Open Dijon. Celui-ci donne accès à 108 jeux de données brutes de la collectivité, mis à leur disposition au sein de 9 thématiques (équipements publics et référentiels géographiques, urbanisme, déplacements et mobilités, administration, démographie et analyse du territoire, environnement et énergie, développement économique, enfance et éducation, et enfin sport, loisirs, lieux de culture et tourisme).
Le portail propose deux fonctions de création de graphiques et de cartes. Mais des dataviz sont également directement disponibles et manipulables. Elles s'appliquent à 11 sujets tels que les commerces ou les aménagements cyclables de la Métropole, par exemple. Comme le précise sur sa page Linkedin, Denis Hameau, conseiller région Bourgogne Franche-Comté, chargé du projet OnDijon Human Smart Sustainable City et Hydrogène, le portail permet de réconcilier l'ensemble des flux open data de la collectivité sur une même plate-forme, sous un format directement accessible, d'ouvrir la pratique à d'autres thématiques, de donner du sens aux données et de comprendre par la visualisation avant de les explorer en détail.
Un comité éthique de la donnée
Dijon Métropole a également mis en place le 29 mars 2023 un comité éthique métropolitain de la donnée, composé de 26 membres issus de l'enseignement supérieur et de la recherche, d'entreprises, de collectivités territoriales, d'associations de défense des libertés publiques, de personnalités qualifiées expertes, de représentants de la société civile et d'élus. Ce comité travaille sur « les bases juridiques de l'utilisation du portail, garantissant la qualité et la pertinence des données publiées », précise le communiqué.
Bien entendu, sur le modèle de l'open data, les informations ne sont pas seulement consultables via des dataviz, mais également téléchargeables pour analyse et réutilisation. Elles sont accessibles à tous, habitants de la métropole, mais aussi chercheurs, enseignants, journalistes, entreprises ou autres collectivités.