Spécialisé sur le contrôle d'accès, le groupe SafeTIC a imaginé vendre un défibrilateur cardiaque, installé sur tout le territoire et géré à distance par Internet (solution DOC, Défibrilateur opérationnel connecté). La solution DOC, devait être lancée sur une grande échelle, et nécessitait une levée de fonds importante. Les conditions de marché ayant diamétralement été modifiées cet été, la recherche de fonds est devenue impossible. Par ailleurs, la société est loin de ses objectifs de 160 millions d'euros de chiffre d'affaires 2011.
La société a donc placé deux de ses filiales, SafeTIC France et Eden, en cessation de paiement. Le Tribunal de commerce d'Aix-en-Provence a ouvert, le 10 octobre, une procédure de redressement judiciaire. Cette procédure durera six mois, mais le Tribunal fera un premier point d'étape dans deux mois.