En France, de plus en plus de futurs diplômés du secteur numérique font valoir leur engagement sur les sujets écologiques et environnementaux. Face à cette prise de conscience, ils se disent prêts à renoncer à plusieurs avantages pour pouvoir travailler dans une entreprise respectueuse de ces sujets. C’est le principal constat d’une étude menée par l’école d’informatique Wild Code School auprès de ses étudiants. Selon les résultats, l’éthique environnementale pèse dans les choix de carrière pour 91% des étudiants formés par l’établissement. Le fort engagement de ces jeunes sur ces aspects se manifeste également sur la rémunération.
Ainsi, 68% sont prêts à accepter un salaire plus bas pour travailler dans une entreprise performante sur les sujets environnementaux. 93% des répondants souhaitent également participer à l'amélioration de la performance écologique de leur future entreprise en occupant un poste dédié. 85% s'attendent aussi à ce que leur future entreprise les engage dans des missions environnementales, sociétales et de gouvernance (ESG).
Le digital au service de l'environnement
Autre élément clé de cette étude : Le rôle joué par les technologies au service de l’environnement. En effet, 81% des répondants trouvent important que leur futur employeur intègre le numérique dans une démarche green. Près d’un tiers (33%) citent l’utilisation du digital pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, 30% pour fluidifier le travail des collaborateurs et 24% à des fins de dématérialisation des supports. Pour autant, une forte proportion (76%) des apprenants de la Wild Code School estime que les technologies peuvent affecter l'environnement en raison du stockage des données. 15% d’entre eux citent l'envoi et de la réception des e-mails comme autres éléments IT négatifs.
Quoiqu’il en soit, le fort engagement des élèves du secteur informatique pour les enjeux environnementaux se manifeste dans leurs choix de filières professionnelles. Pour preuve, 81% des apprenants sont prêts à privilégier une formation technologique qui intègre de l'éco-conception. Reste que les futurs diplômés IT ne sont pas tous en mesure d’affronter ces défis. En effet, le sondage indique en conclusion qu’un étudiant sur deux n'a pas forcément toutes les compétences nécessaires pour aborder son métier de façon éco-responsable.