Après un exercice 2016 au cours duquel sa rentabilité a considérablement souffert (-5,6 M€ de pertes nettes), Business & Decision reprend des couleurs. Au cours du premier semestre de cette année, le groupe français de conseil et d'intégration a dégagé 2,8 M€ de résultat opérationnel courant contre une perte opérationnelle courante de 1 M€ à la même période l'an dernier. L'embellie, explique l'entreprise, tient principalement à la baisse importante de ses charges de personnel et de ses coûts de structure. Son résultat opérationnel est également revenu dans le vert à 1 M€ (-1 M€ au premier semestre 2016). Il intègre l'impact des cessions auxquelles a procédé la société de services, notamment celles de ses activités ERP et services managés aux Etats-Unis. Au final, le résultat net part du groupe reste toujours négatif de 2,6 M€ mais s'améliore tout de même notablement par rapport au premier semestre 2016 où il se situait à -4 M€.
Un chiffre d'affaires fortement impacté par les cessions
A l'inverse de la rentabilité du groupe, son chiffre d'affaires s'est déprécié de 1,7% à 108,5 M€ à périmètre et taux de change constants. En tenant compte des reventes d'actifs aux Etats-Unis et de la cession de la filiale britannique au groupe Sopra, le recul des revenus atteint 7,2%. En France, Business & Decision indique, sans plus de détail, avoir vu ses facturations significativement croitre en région. Ses activités en Belgique et en Suisse auraient également réalisé de bonnes performances.
Le premier semestre de l'exercice 2017 de Business & Decision a été marqué par l'annonce à la mi-mai de l'entrée de l'entreprise en négociation exclusive avec Orange en vue d'être rachetée par l'opérateur. Le projet, qui passerait par une prise de participation de 67% puis par une prise de contrôle totale, est toujours en cours et devrait se poursuivre le deuxième semestre. L'offre d'Orange valorise Business & Decision à environ 62,5 millions d'euros. Dans le cadre de son plan stratégique 2020, le prestataire de services table sur un chiffre d'affaires de 300 M€ d'ici trois ans.