Lancée par Martin Dimet et par David Branellec deux professionnels du recrutement et de la vente de logiciels, Deepfish est une plate-forme mettant en relation des commerciaux IT avec des éditeurs et des start-ups de la high-tech. Son CEO, Martin Dimet a eu l’idée de créer un service de matching dédié aux forces de ventes de la high-tech après une expérience de plus de six ans dans l’écosystème des logiciels « Dans l’IT, les commerciaux sont particulièrement sollicités », a-t-il indiqué. « Face à un marché tendu et à l’augmentation de la demande, les profils qualifiés ont très peu de temps à consacrer aux recruteurs », a-t-il ajouté. « L’idée de créer un service mettant en relation des candidats avec des start-ups et des éditeurs de logiciels en fonction de leurs attentes en termes de poste, d'avantage, de type de société ou de salaire m’est donc venue tout naturellement ».
Concrètement la plate-forme fonctionne de la manière suivante. Le candidat s’y inscrit en précisant les conditions pour lesquelles il accepterait de changer d'emploi (en recherche active, en veille, ou en attente d’un « job de rêve ») et remplit un bref questionnaire sur son expérience spécifique à l’industrie IT. DeepFish propose ensuite des cessions de recrutement express auxquelles le candidat est libre de postuler ou non. Il sera alors mis en relation avec les entreprises du numérique en mesure de répondre à ses critères qui pourront lui faire des offres en direct. Bien entendu, le profil du commercial reste confidentiel tant qu’il n’accepte pas une opportunité de carrière. « L’idée est de permettre aux entreprises les plus attractives de toucher en exclusivité les commerciaux les plus performants et injoignables par les canaux habituels. » précise Martin Dimet.
Un algorithme pour classer les entreprises attractives
Du point de vue recruteur, l’accès à un pool de commerciaux spécialisés dans les solutions de son entreprise permet de recruter rapidement les bons profils ce qui peut s’avérer très pratique, notamment lorsqu’une entreprise vient de lever des fonds pour soutenir sa croissance et se retrouve donc sous pression des investisseurs, souligne Martin Dimet. Un algorithme, en cours de développement établira un classement des entreprises en fonction de leur taux d’attractivité. Des critères tels que la croissance du nombre d’employés, sa popularité sur les réseaux sociaux, la technologie vendue ou encore l’intérêt des investisseurs, permettront de sélectionner les entreprises qui participeront aux cessions en face des candidats. Les pré-inscriptions sont déjà ouvertes avec une centaine de commerciaux inscrits sur la plate-forme.