Des chercheurs japonais ont développé des dispositifs électroniques extensibles pouvant être incorporés dans des vêtements. Ces transistors flexibles peuvent recevoir des coups et, même, être passés à la machine avec les vêtements, selon les équipes de l’Institut national AIST (Advanced Industrial Science and Technology) et de l’agence JST (Japan Science and Technology). Les applications de surveillance de l’état de santé sont celles auxquelles on pense en premier, mais ces dispositifs pourront aussi être utilisés comme système sensitif pour les robots humanoïdes.
Jusqu’à présent, l’électronique testée pour ce type d’applications contenait des matériaux fragiles ou cassants, en métal par exemple qui ne s’accordait pas vraiment avec la souplesse des vêtements, souligne Atsuko Sekiguchi et ses collègues de l’AIST dans le journal Nano Letters.
Les huit chercheurs ont intégré un support en caoutchouc avec des nanotubes en carbone, matériel très conducteur utilisé pour les nouvelles mémoires non volatiles. La matière obtenue est constituée de polymères hydrocarbonés et de longs nanotubes de carbone mono-paroi (SWNT) arrangés sous la forme d’une structure en réseau. Elle a conservé la conductivité électrique des nanotubes et la souple du caoutchouc.