DataSynapse va intégrer ses solutions à VMWare
C'est un peu le mariage du grid et de la virtualisation, même si le premier terme n'est plus guère employé par DataSynapse. L'éditeur, qui a démarré dans ce domaine, où il concurrençait notamment Platform Computing, a subtilement glissé vers de la gestion dynamique de services (DASM, Dynamic Application Service Management). Tout en se gardant d'attaquer de front le marché de la virtualisation. Ce qui lui permet aujourd'hui de s'associer avec VMWare, leader du secteur.
Comme l'explique Franck Leonard, ingénieur avant-vente de DataSynapse, le métier de l'éditeur est de créer un catalogue de services applicatifs et d'optimiser la consommation de ressources entre ces services en fonction de règles prédéfinies. « Il nous a paru intéressant de collaborer car des applications demandent parfois des environnements spécifiques, dit-il. On passera alors par VMWare. » L'offre de DASM, FabricServer, s'occupera dans ce cas de déployer les images VMWare.
Franck Leonard reprend ainsi l'argument clé du grid : « Alors que dans les centres serveurs, les CPU ne sont utilisées qu'à 10 ou 15%, on peut aller jusqu'à 70%. Et on peut augmenter ou diminuer le nombre d'instances en fonction de règles définies - par exemple lorsqu'une application est surtout utilisée le matin - ou de contrats de niveau de service. »
Assembler et déployer les images virtuelles à la demande
Autre bénéfice, lié spécifiquement cette fois à la virtualisation : l'offre de DataSynapse peut assembler dynamiquement les éléments d'une image virtuelle. L'environnement VMWare impose en effet de stocker des images prêtes au déploiement. Or, prévient DataSynapse, le nombre d'images peut rapidement augmenter en fonction des configurations voulues (édition du système d'exploitation, version du serveur d'application, etc.). De son côté, FabricServer offre d'assembler et donc de composer à la demande les images voulues.
Franck Leonard estime que les premiers produits issus de cette collaboration devraient sortir en septembre. Quant à des accords avec d'autres acteurs de la virtualisation, comme Xen ou Microsoft, « on y pense en interne ».