La création d'un cloud souverain français, baptisé Andromède, subit quelques turbulences. Le quotidien économique, La Tribune, a indiqué que Dassault Systèmes a décidé de se retirer du consortium en charge de la construction de ce cloud made in France. Un protocole d'accord entre la Caisse des Dépôts, et des partenaires privés FranceTelecom/Orange, Thalès et Dassault Systèmes avait été signé en août dernier. A l'époque, Cap Gemini s'était retiré du projet. Les causes du retrait de Dassault Systèmes porteraient selon le journal économique sur la durée d'une clause de non-concurrence que Dassault Systèmes souhaitait la plus longue possible. Orange préférait raccourcir au maximum cette durée pour promouvoir ses propres offres clouds. Le nom des futurs dirigeants et les tarifs proposés par Orange sur les contrats d'hébergement des salles blanches » ont été d'autres sujets d'achoppements.
A la recherche d'un autre partenaire
Avec le retrait de Dassault Systèmes, l'Etat et les autres partenaires privés Orange et Thalès vont être obligés de chercher un nouveau partenaire pour le projet Andromède. Sur le plan budgétaire, l'Etat via la Caisse des Dépôts apporte 135 millions d'euros au titre du Grand Emprunt, Thalès contribue à hauteur de 30 millions d'euros, Orange et Dassault Systèmes devaient y consacrer 60 millions d'euros chacun. L'Etat va tenter de jouer les médiateurs pour faire changer d'avis le fournisseur de services et chercher d'autres acteurs intéressés par le projet. La Tribune parle d'Atos ou de Cap Gemini. A suivre...
Dassault Systèmes quitte le projet de cloud français Andromède
Selon le quotidien La Tribune, Dassault Systèmes a décidé de se retirer du consortium en charge de la construction du cloud français, Andromède.