Tous les moyens sont bons pour lutter contre la propagation des cybermenaces liées au Covid-19. Outre le - véritable - virus, les virus informatiques propagés par de nombreux pirates pullulent également sur le web pour abuser de la situation afin de mieux tromper et escroquer les individus. Depuis le début de la pandémie, des études ont montré une explosion des cybermenaces liées à l'exploitation du thème du coronavirus, comme par exemple du phishing qui a explosé de 667% sur mars d'après Barracuda Networks.
Afin de tenter de limiter les incidents cyber, l'initiative de la Covid-19 Cyber Threat Coalition tombe à pic pour éviter de tomber dans le piège d'un exploit. Articulé autour d'une communauté de volontaires, ce groupement à but non lucratif a identifié depuis sa création fin mars 2020 plus de 26 000 cybermenaces liées au coronavirus, comprenant 13 863 URL malveillantes déjà identifiées comme ayant été utilisées dans des attaques, ainsi que 12 258 domaines et noms d'hôtes frauduleux.
Alimenter pare-feux et passerelles avec la liste de blocage de domaines
Les internautes ainsi que les entreprises peuvent utiliser ces listes dans des solutions de gouffre DNS (skinhole) exécutées localement telles que Pi-Hole, et en les intégrant à des pare-feux ou des passerelles sécurisées et autres antivirus. Les utilisateurs qui souhaitent utiliser la liste de blocage de domaines pour protéger un terminal peuvent également la convertir en fichier HOSTS en ajoutant simplement 127.0.0.1 devant chaque nom d'hôte.